L’éducation émotionnelle, une priorité !

Nous savons aujourd’hui que nos émotions influencent nos molécules et avec elles l’état global de notre organisme. Ce fait n’est plus remis en question, tout interagit au sein de notre corps et même les plus matérialistes des scientifiques l’acceptent et le reconnaissent. Il existerait une énergie que certains chercheurs appellent « énergie émotionnelle » qui se transformerait en énergie chimique. Nous ne savons pas encore bien la mesurer avec un appareil technique, mais nous pouvons tous la ressentir. Pour exemplifier, quand nous sommes en joie ou en peur nous constatons des effets différents, qu’une légère contrariété n’a pas les mêmes effets corporels qu’une grosse colère etc…

Les émotions sont la preuve qu’il existe bien un lien et une interaction entre notre corps et notre esprit. Dans notre esprit les émotions sont reliées à des images ou un narratif et dans notre corps à une énergie. Une énergie dans un corps vivant peut aller dans deux directions, vers la dégradation de l’énergie c’est à dire la mort, ou à l’opposé vers la condensation et vers la vie. Cela signifie que les émotions peuvent nous entraîner plutôt vers la vie ou plutôt vers la mort. En conséquence, comme beaucoup de spécialistes en ce domaine le pensent, nous avons un pouvoir ignoré sur nos émotions, les accepter, les reconnaître, les réguler, voire les choisir nous permet d’influer le cours de nos molécules et notre état global.

Les émotions sont étonnantes pour ne pas dire surprenantes. Elles sont très personnelles. Nous n’avons pas les mêmes émotions et les mêmes degrés d’intensité émotionnelle face aux mêmes situations. Elles sont de fait subjectives. Elles accompagnent nos pensées. Elles sont présentes à nos souvenirs, nos rêves, notre imagination, nos fantasmes.

Les émotions et l’énergie chimique dont elles sont porteuses affectent notre corps au présent. En conséquence des souvenirs passés néfastes ou les angoisses quant à l’avenir s’immiscent dans le présent et polluent notre mental et notre corps. Nous n’avons pas vraiment appris – ou insuffisamment- à reconnaître, accepter, réguler et faire le tri entre les émotions qui sont liées à l’actuel (présent) et celles qui ne le sont pas (passé et futur). Nous avons ainsi tendance à nous accrocher à des émotions désagréables, voire douloureuses, liées au passé ou celles d’un futur que nous imaginons néfaste et mauvais sans raison apparente. Nous basculons ainsi dans une posture de victime enchaînée à un passé révolu ou un futur inventé. Il importe d’éduquer à la régulation de nos émotions et surtout à celles qui nous blessent et nous rendent malheureux.

Seule la conscience nous permet de décider dans quel temps nous voulons être et vivre. Apprendre à prendre du recul, être dans le présent, observer le mental, se concentrer sur la tâche à réaliser dans l’instant ou dans l’évènement qui est, tout cela s’apprend. C’est ainsi que l’on arrive à réguler, voire à se détacher, des émotions qui nous entraînent dans le passé ou le futur. C’est être ainsi dans le temps où la vie réside.

Si nous ne pouvons pas ne pas penser, nous pouvons cependant réguler le flot des pensées et plus particulièrement celles marquées par les émotions désagréables, nous pouvons les mettre à distance comme lorsque nous baissons le volume d’une radio.

Quand notre attention est pacifiée et concentrée sur les situations et émotions du présent et sur l’activité de notre corps, plutôt que sur l’activité du mental, une nouvelle dimension s’ouvre à nous. Quelle est-elle ? Elle n’a ni couleur, ni odeur, ni forme, ni goût. C’est comme une porte qui s’ouvre entre le passé et le futur. Dans cette dimension l’espace et le temps ne font qu’un, que le présent devient un lieu qui vibre et qui vit. Un lieu où des informations s’échangent avec tout ce qui nous entoure. Il s’agit bien d’apprendre à nous demander si nous voulons vivre le présent de notre corps ou la fiction de notre tête. Quand nous sommes dans le passé ou dans le futur nous restons dans la fiction, séparés de tout et de tous.

Exemplification avec la peur, une arme de destruction massive ! Elle est une arme chimique et biologique. Chimique elle paralyse tout comme un gaz toxique et biologique parce qu’elle est contagieuse et elle se propage comme un virus. Elle est de plus utilisée avec perversité pour manipuler les masses et de fait entraîner la haine. Prenons deux exemples, le terrorisme et la crise du covid.

Les terroristes, malgré leur petit nombre, font trembler notre monde. Ceci n’est pas à cause du nombre de leurs victimes qui est bien moindre que celui du à la pollution, à l’obésité, aux catastrophes naturelles. Objectivement nous devrions être bien plus inquiet des conséquences de la « mal bouffe » et de la pollution sur le nombre de morts engendré ! C’est bien la peur instillée par la propagande des milieux terroristes, par les médias qui relaient, qui engendrent cet état de fait.

Il en est de même pour la crise du covid. La terreur qu’a inspiré ce virus est à certains égards stupéfiante pour ne pas dire irrationnelle. Elle a été entretenue par tous ceux qui consciemment ou inconsciemment avaient intérêt à ce que cette peur se propage. Or nous savons aujourd’hui avec le recul que la dangerosité de ce virus a été entretenue au delà de raison.

La peur de l’autre (terroriste), la peur d’un virus représentent souvent une construction de notre esprit (mental) que nous devons remettre en question. L’énergie émotionnelle qu’elle transporte est très réelle et a des effets sur notre quotidien. Prenons l’exemple de la peur des chiens chez l’homme qui provoque la sécrétion de molécules chez l’homme qui augmente l’agressivité du chien, pourquoi la peur de l’autre ou d’un virus seraient sans conséquences !

Éduquer à la vie intérieure. Depuis la nuit des temps et dans toutes les cultures et religions, nous ont été légués des outils et des pratiques qui nous aident à porter notre regard sur notre intériorité. C’est là que se trouvent la porte d’entrée d’un « mieux être ». La solution de nos maux n’est pas là où nous la cherchons le plus souvent, dans la lutte contre autrui, mais avec nous mêmes et la conscience que nous en avons.

Par le biais de nos émotions, nous avons chacun notre part de responsabilité dans ce qui se passe dans notre environnement proche et lointain. Notre communication ne passe pas que par la parole. L’interaction avec les autres et le monde passe par nos émotions ; l’énergie émotionnelle est bien réelle. Elle provoque des changements moléculaires. Ne la jugeons pas insignifiante, par effet papillon, on ne peut pas prévoir jusqu’où l’effet de notre bonne ou mauvaise humeur peut s’étendre.

Raymond barbry, le 15 octobre 2022 / Inspiré par la lecture des travaux de Françoise Tibika (chercheuse en chimie) – conscience moléculaire.

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