stress et sur-stress

le stress, c’est la vie. S’il n’y avait pas le stress, l’homme n’aurait pas survécu. L’état de stress permet de résoudre des situations difficiles (situation de danger, par exemple). C’est le stress positif qui fait réaliser les performances, qui permet l’efficience dans l’action. C’est cet état qui aiguise la vigilance, l’attention et la concentration.Ce qui pose question, plus particulièrement en cette période, c’est l’état de sur-stress. C’est cet état qui pose problème et qui produit des effets négatifs sur la santé et, mène  au désengagement, au désinvestissement voire au décrochage des personnes. Sans compter les effets sur leur entourage.

On considère aujourd’hui qu’entre 70 et 90% des consultations en médecine générale sont dues à un état de stress élevé (sur-stress).

Le stress au travail : Les effets du sur-stress ne sont pas sans conséquence. sur l’engagement et l’investissement professionnel des acteurs. Les cas de burn-out avec leurs effets négatifs sur la santé des personnes sont en augmentation. Ces états de sur-stress sont caractéristiques de modes de fonctionnement et de relation peu enclins au développement des compétences des acteurs et des compétences collectives des organisations.

Le stress à l’Ecole : L’état de  sur-stress fait passer les élèves (enfants, adolescents, étudiants) d’un état de sur investissement scolaire au désinvestissement, voire au décrochage, ce qui n’est pas sans conséquence sur la réussite scolaire, le parcours d’orientation et la vie d’enfant, d’adolescent et de jeune.

le stress dans le sport : S’il y a un domaine ou l’état de stress est visible, c’est bien le domaine de sport et plus particulièrement le sport de compétition, notamment celui du haut niveau. Le compétiteur est à la recherche de cet état qui va lui permettre de réaliser la meilleure performance possible. La peur de l’échec, celle de ne pas être au mieux le jour J à l’heure H alimentent les états de sur-stress qui sont préjudiciables à la réalisation d’une performance optimale.