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S’entretenir…se maintenir en « bonne » santé…vivre, en période de confinement !

Pour celles et ceux qui ne peuvent se rendre au travail ou dans les établissements scolaires, qui sont tenus à rester chez eux avec comme seule autorisation, celle de pouvoir sortir une heure/jour pour marcher, courir ; guette insidieusement la sédentarité, le laisser aller avec les conséquences néfaste pour la santé (bio-psycho-socio): surpoids, baisse des défenses immunitaires, déprime, lassitude, perte de motivation et d’engagement, repli sur soi, désocialisation etc…

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Le confinement est une situation stressante très forte qui n’est pas sans conséquence sur la santé globale, d’autant qu’elle est imposée, subie et non désirée par la plupart des personnes.  Elle est une  marque de privation de la liberté. C’est un enfermement imposé chez soi.

Alors que faire ? Comment maintenir, entretenir, voire développer cet état d’esprit d’engagement et cette dynamique de vie qui maintiennent nos défenses immunitaires à un haut niveau dans ce contexte d’enfermement ?

Voici quelques pistes concrètes et simples qui sont à adapter à chacun en fonction de son âge, de sa maturité de son parcours de vie et de ses aptitudes. Les valeurs en temps données sont relatives. Il importe que soient pratiquées, quotidiennement pour certaines et hebdomadairement pour d’autres, des situations proposées ci dessous.

1/ Pratiquer un ou plusieurs temps d’activité physique dans la journée.

C’est en développant une bonne condition physique que nous renforçons notre capacité de réponse immunitaire. C’est une des thérapies dont nous disposons actuellement et c’est la plus importante. Aussi en respectant les distances de sécurité (plus de 3 mètres) aller courir, marcher, prendre cette heure de sortie autorisée est nécessaire et vitale !

Dans l’idéal, trois temps d’activité physique quotidienne vont participer à lutter efficacement contre la sédentarité imposée par le confinement. Par exemple pour des enfants (plus de 7 ans), adolescents, jeunes et adultes :

– 20mn en début de matinée des étirements ou du yoga.  Nous trouvons sur internet (YouTube) une multitude de séances adaptées à tout un chacun.

– 20mn en fin de matinée des exercices plus toniques à base de gainage, d’ateliers dynamiques qui peuvent être réalisés chez soi. La fédération Française d’athlétisme entre autre a mis en ligne des séances type qui peuvent être réalisées par des enfants comme des adultes qui plus est de manière ludique. (voir le site de la FFA)

– de 20mn à 1h00 d’une activité dite d’endurance en extérieur en respectant les distances de sécurité, soit un effort plus long  continu sollicitant la filière aérobie, de la marche, de la course à pieds, une alternance de marche-course à pieds…La durée est fonction de  l’âge, des aptitudes initiales…Un principe de base ne pas être en essoufflement, rester en maîtrise ventilatoire.

Pour celles et ceux qui disposent d’un jardin, aller passer un moment dans le jardin, l’entretenir, se baisser, se relever, se déplacer participent de ces temps d’activité physique !

Un autre repère pour éviter les longs moments en position assise ou semi-allongée (canapé), toutes les heures se lever, marcher dans l’habitation faire quelques étirements. Ce qui est néfaste est la situation de rester sans bouger plusieurs heures !

2/ Pratiquer des temps de silence.

Cela peut paraître paradoxal en période de confinement de proposer cette activité et pourtant elle est indispensable à notre équilibre psychique. Nous avons besoin de calme, de silence. Le bruit est une des causes du stress si élevé de notre vie moderne ! « Nous savons aujourd’hui que lorsque nous favorisons le silence acoustique, mais aussi attentionnel, visuel ou méditatif, notre cerveau bascule dans un état particulier. C’est cette déconnexion qui l’aide à  se régénérer, à évacuer les toxines conduisant aux maladies neurovégétatives. Mieux le silence sous toutes ses formes est bénéfique pour la créativité, la mémorisation, voire la construction de notre « moi ». Michel Le Van Quyen – Voir Cerveau et silence.

Concrètement, il s’agit pendant un temps donné de ne pas parler, et si possible de couper toutes les sources de bruit dans l’habitation. Ce temps est défini au préalable. Cela peut aller de quelques minutes (1 à 3mn notamment avec des enfants) à plusieurs heures, voire une journée entière (par exemple pour des adultes une fois/mois, une journée en silence !).  A chacun de se définir ses objectifs en fonction du contexte de vie (nombre et âge des personnes vivant sous le même toit).

Pour les personnes habituées aux pratiques de contemplation, de pleine attention, de méditation, de zazen,  de sophrologie, de relaxation, vous pouvez profiter de ce temps  de silence pour pratiquer de vous mêmes sans guidance extérieure.

3/ Placer des temps de méditation, de cohérence cardiaque, de sophrologie, de yoga, de relaxation guidés dans votre journée.

Depuis plus de trente ans maintenant, nous connaissons et avons les preuves des effets bénéfiques de ces pratiques sur notre santé psychique, physique et sur nos défenses immunitaires (cf les travaux de E.Blackburn – Nobel de médecine 2009). Depuis moins d’une petite dizaine d’années en France, ces résultats et effets sont enfin  reconnus du grand public et de plus en plus recommandées par les milieux de la santé. Ce qui était considéré par méconnaissance culturelle comme des pratiques soit ésotériques, soit « farfelues », voire sectaires est maintenant valorisé ! Alors pourquoi s’en priver, d’autant que nous trouvons une multitude de supports via l’internet.

Nul besoin d’être un expert en méditation pour s’y mettre. Il suffit dans un premier temps de se programmer dans la journée des temps courts de quelques minutes en s’aidant d’une des multiples applications en accès libre.

Pour commencer la cohérence cardiaque est un bon support. Voici trois liens…

https://www.youtube.com/watch?v=22deFxgJF4Q – Classique

https://www.youtube.com/watch?v=BYPu_6nDU7o&t=169s – Pour Stressés

https://www.youtube.com/watch?v=0ShmcJo66Mc&t=45s – Pour enfant

Je ne vais pas recommander une pratique plus qu’une autre. Elles reposent sur les mêmes bases et ont à peu près les mêmes effets dans la durée. L’important, avoir une pratique régulière, comme pour l’activité physique ! Dans le contexte du confinement actuel, trois temps de 5mn/jour (pour les adultes) est une bonne base de départ. Pour les enfants en dessous de 10 ans, commencer par des temps plus courts(vous trouvez des applications pour les enfants). Cela peut se pratiquer en famille. Pour celles et ceux qui souhaitent des séances plus longues de plus de 5mn et jusqu’à 1h00, vous trouvez sur internet en accès libre des séances toutes faites. Pour donner quelques exemples parmi tant d’autres vous pouvez trouver sur internet, Clarisse Gardet, Christelle Ringeval, Marine Locatelli, Christophe André, Frédéric Lenoir, Fabrice Midal, Ilios Kitsous mais aussi Sofrocay, Petit Bambou, Yupsi le petit dragon, Calme et attentive comme une grenouille,  etc….

3/ Couper la télévision, les écrans et les infos.

Note époque est marquée au plan médiatique par des chaînes d’informations qui fonctionnent en continu et qui ressassent heure par heure, les mêmes nouvelles souvent défaitistes, démoralisantes parce que nous sommes attirées par ce type d’informations ! C’est ainsi.

Nous savons qu’en moyenne nous passons beaucoup de temps devant la télévision, et l’état de confinement va augmenter ce temps. Au delà de trois heures par jour pour les adultes et une heure pour les enfants, des effets néfastes ont été observés sur notre santé (augmentation de la sédentarité, obésité etc…). Le confinement augmente de fait ce temps devant les écrans et participe à un effet anxiogène accru via des informations communiquées en boucle.

S’en tenir à des temps courts d’infos.  Privilégier les émissions ou film provoquant de la joie, des rires.

Et pourquoi pas de temps en temps, la journée sans télé et sans écran !

4/ Savoir couper le smartphone et aussi l’exploiter pour le maintien du lien social.

Nous passons beaucoup de temps sur nos smartphones et ordinateur. En moyenne en France nous le consultons plus de 400 fois/jour !  Nous avons de plus en plus de mal à nous en détacher. Les effets néfastes sur la santé et sur nos capacités cognitives d’une sur-exploitation et sur-exposition à ces outils sont bien connus aujourd’hui. Voir à ce sujet les travaux de Manfred Spitzer (Ulm – Les ravages des écrans), ceux de Michel Desmurget (Lyon – Inserm – Les dangers des écrans pour nos enfants) et  l’ouvrage de Neil Postam (EU) Technopoly ou comment la technologie détruit la culture.

Il ne s’agit pas de ne pas utiliser ces outils qui nous permettent en cette période de confinement de maintenir le lien social déterminant à notre santé psychique et donc à augmenter nos défenses immunitaires.

Il s’agit de savoir s’en détacher quelques minutes, voire quelques heures, voire une journée. En tous les cas, ne pas le consulter durant la nuit ! A ce jour plus de 50% des français le consultent la nuit et perturbent ainsi leur sommeil.

5/ le sommeil ! déterminant….

Le confinement à la maison dérègle la vie sociale et agit sur nos rythmes. Certes certains et certaines peuvent bénéficier de temps de sommeil plus longs. C’est le cas notamment de tous les élèves de l’école au lycée qui n’ont plus à  se lever pour certains très tôt (parfois 5h30-6h00 du matin).

Il ne s’agit pas de reproduite les horaires de lever et de coucher du temps hors confinement. Mais surtout de maintenir une qualité et quantité de sommeil suffisants. L’occasion de retrouver le temps de sommeil nécessaire à notre équilibre. Nous avons perdu au fur et à mesure des années et depuis trente années des heures de sommeil. Or le sommeil est le premier facteur de la « bonne » santé !

6/ Oser l’esprit du débat philosophique (dés l’age de 5-6 ans).

Cette pratique de l’échange, du partage et du débat peut être exploitée dans le contexte familial. De quoi s’agit-il ?

Il s’agit à partir d’un mot, d’un thème, d’une image, d’une lecture d’un texte court d’échanger suivant les principes suivants :

– Une personne parle à la fois.

– On n’émet pas de jugement de valeur.

– On peut demander la clarification d’une idée.

– On peut alimenter, enrichir une idée qui a été émise.

– On ne contredit pas l’idée d’une autre personne. Chaque personne a le droit de penser ce qu’elle pense. Ce n’est qu’une idée. Chaque personne a de bonnes raisons de penser ce qu’elle pense.

– Une conclusion peut être émise par chaque personne…ce que je retiens de ce moment.

A ne faire que dans un contexte familial apaisant. Il ne s’agit aucunement de vouloir avoir raison, de convaincre, mais de s’enrichir chacun par l’apport des idées des autres. C’est la construction de l’intelligence collective.

7/ Jouer !

C’est l’occasion de ressortir les jeux de cartes, de sociétés qui sont facteurs de lien social et affectif. Notre temporalité moderne a réduit ces temps de « jeu » qui ont pratiquement disparu de nos cadres de vie. Et pourtant ils sont porteurs d’une grande richesse et développent au delà du plaisir de jouer en lui même, l’acceptation des règles, l’acceptation de la frustration, le développement de la collaboration, le développement de l’intelligence globale.

8/ Partager chaque jour les bons moments vécus.

Nous avons tendance en tant qu’être humain à ne nous souvenir que des moments désagréables, et à les ressasser ! Ce qui est facteur de stress excessif (sur-stress). Cet état de stress constant et latent déclenché par des pensées négatives tournées vers le passé (regret, culpabilité) ou le futur (peur, angoisse) épuise l’organisme et fait chuter drastiquement nos défenses immunitaires. C’est en grande partie ce qui nous rend plus fragile face à la maladie.

Aussi, il importe de conscientiser, de mémoriser et de partager les bons moments vécus. On ne mesure pas combien cette simple démarche réalisée quotidiennement agit sur notre bien être intérieur et réduit notre niveau de stress latent !

Et maintenant, comment faire ?

Avant tout, accepter la situation sanitaire de confinement qui est la notre. Cet état d’acceptation va de fait réduire l’effet de mal être latent qui s’installe insidieusement et durablement. Ensuite,  à chacun de se fixer  ses propres objectifs et petits défis quotidiens et hebdomadaires qui vont permettre de se maintenir dans cette dynamique de vie qui permet de maintenir et renforcer naturellement nos défenses immunitaires.

Raymond Barbry le 17/04/2020

Message à tous les lycéens, collégiens de France et à leurs parents

Profitez pleinement de ce mois et demi qui vient.
C’est une chance que vous avez. C’est rare, alors profitez en !
La dernière fois  c’est arrivé en 1968 (fin mai et juin).
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Je suis très sérieux dans ce qui va suivre, je m’appuie sur les travaux de E. BLACKBURN (Prix Nobel de médecine pour ses travaux sur l’épigénétique)
Vous allez pouvoir pendant un mois et demi tous les jours :

Bien dormir. Nul besoin de vous réveiller à 5h30 au 6h00 du matin pour être à 8h00-8h30 au lycée ou au collège.

Faire chaque jour au moins 30mn d’activité physique. Si vous en faisiez trois fois/jour 30mn ce serait TOP pour votre santé et vos neurones ! Allez marcher, courir, faire du vélo, faire des étirements, du gainage….

 – Faire de la cuisine..faire de bons petits plats simples et dépourvus des « cochonneries » habituelles des fast-food ou des plats tout préparés…

Apprendre à vous ennuyer !!! Si vous lisez bien. S’ennuyer, c’est très bon pour la santé, pour l’imagination et la créativité.

Apprendre à méditer et développer votre vie intérieure. Nous savons  que ces pratiques sont très bonnes pour notre santé, le développement de notre empathie et de la solidarité.  Nous en  avons les preuves par les sciences (depuis une trentaine d’années) et par  l’expérience (depuis plus de 2600 ans).  Nous savons par exemple que 3x5mn par jour suffisent. Nous disposons d’une multitude d’outils aujourd’hui (sophrologie, pleine attention, méditation de pleine conscience, méthode Vittoz, euthonie, relaxation dynamique, cohérence cardiaque, contemplation…)

Faire plusieurs fois par jour, disons trois fois par jour de 1h00 à 1h30 de travail intellectuel (plate forme numérique de l’EN, de vos lycées et collèges).

Lire..Lire..Lire des livres, des BD…Feuilleter, tourner les pages…

Prendre du temps pour rêver et être dans le calme et le silence qui sont des déterminant de notre bien être et de notre santé.

Aller sur les réseaux sociaux de temps en temps pour maintenir du lien dans cette phase d’isolement physique obligée. Un lien de solidarité, d’amitié et d’amour…

Et si c’est possible, dans le respect des conditions sanitaires, vous rencontrer.

 
Faites de cet événement qui met une rupture dans nos habitudes et routines sociales, une chance pour vivre pleinement.
Raymond Barbry le 14 mars 2020

Remettre l’humain et le mouvement au centre de la conception et du développement urbain et technologique.

Le rapport de l’ONAPS (Observatoire Nationale de l’Activité et de la sédentarité) vient de publier un nouvel état des lieux en France :

Activité physique et Sédentarité de l’enfant et de l’adolescent

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La France, au regard des indicateurs sélectionnés ici et de la méthodologie d’évaluation propre à ce rapport, se situe dans la moyenne des autres pays européens et mondiaux. Les notes attribuées soulignent bien le travail restant encore à accomplir et la nécessité d’accentuer les prises de conscience et les efforts engagés de manière à promouvoir l’activité physique et lutter contre la sédentarité chez les plus jeunes.

Voici quelques unes des recommandations en conclusion du rapport :

  • Accentuer le niveau d’information des bienfaits d’un mode de vie sain et actif dès le plus jeune âge.
  • Renforcer la coordination des actions au niveau régional et national.
  • Encourager le maintien et le développement de l’activité physique en milieu scolaire.
  • Mettre en place et évaluer de nouvelles stratégies de lutte contre la sédentarité, comme des interventions dans les écoles, sur le temps de classe par exemple.Renforcer et évaluer les initiatives institutionnelles et gouvernementales.
  • Tendre vers la mise en place d’une évaluation nationale régulière de l’activité physique et des aptitudes physiques des enfants et adolescents.
  • Développer une culture individuelle et collective d’un mode de vie sain et actif.
  • Remettre l’humain et le mouvement au centre de la conception et du développement urbain et technologique.

Le rapport complet est disponible sur le lien suivant :

Cliquer pour accéder à 190917_ONAPS_RC%202018%20final.pdf

Raymond Barbry le 30/09/2019

Danger, sédentarité !

Article inspiré par la revue de l’INREES n°42 « Le corps » et plus particulièrement l’article de Carine Anselme : Corps- Accord perdu.

 » Notre société occidentale contemporaine a tendance à privilégier le mental au détriment du corps, souvent relégué au second plan. Parfois tabou et réprimé, le corps est également menacé par la sédentarité de la vie moderne… ».

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Quelques chiffres qui nous viennent notamment de l’Onaps (observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité). Plus de la moitié des hommes et 60% femmes ne pratiquent jamais d’activité physique de plus de dix minutes par jour ! Or nous sommes faits pour bouger, marcher, courir…et pas pour rester assis. Cet institut et bien d’autres dans le monde montrent combien le lien entre sédentarité, mal être et espérance de vie est avéré. La sédentarité dépasse même les effets négatifs sur la santé du tabac ! Elle est considérée comme la quatrième cause de mortalité dans le monde. Il y a une adéquation entre temps passé assis dans la journée et espérance de vie.

Notre modèle de société et d’éducation a oublié que nous étions faits pour ne pas rester en place. la modernisation de notre monde et la manière dont nous vivons sont les causes premières. Aujourd’hui en moyenne nous parcourons 2,4km par jour alors que nos ancêtres en parcouraient allégrement 16 kms.

Quelle pratique privilégiée ?

Plutôt que s’engager dans des pratiques intensives (du type : cross-fit, step etc..) qui nous vantent des transformations dans l’immédiateté et dans le tout, tout de suite, il est préférable de privilégier des pratiques qui prennent le temps de l’adaptation et de la  transformation du corps et de l’esprit ! Progressivité, patience et régularité sont les maîtres mots.

Un principe clef que nous retrouvons du reste dans les pratiques d’entraînement au plus haut niveau :  pratiquer tous les jours entre vingt minutes et une heure. L’idéal, une pratique physique quotidienne de 20 à 60mn.

Mais qu’est ce que pratiquer une activité physique quotidienne ? Est-ce aller au stade, à la salle de gym ?

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Plutôt que de faire un footing dominical voire en sus quelques compétitions de trail dans l’année, il est préférable quotidiennement d’avoir une activité physique (même légère, 20mn) comme par exemple :

– Monter des escaliers,

– Marcher,

– Se lever régulièrement toutes les trente minutes,

– Se maintenir debout quelques minutes, plusieurs fois par jour.

Ce qui n’exclue pas de temps à autre de sortir de sa « zone de confort » dans des activités plus intenses.

Souplesse corporelle et souplesse mentale vont de pair. Être assis en permanence pendant des heures fait perdre de la connexion au corps et donc de l’efficience mentale.

 

Raymond Barbry, le 2/04/2019

Quand l’avis d’un des plus grands athlètes de notre époque, rejoint les résultats des recherches sur la question du stress.

Il s’appelle Haile Grebeselassie, il a été et est encore l’un des meilleurs coureurs de marathon du monde. On ne compte plus ses titres et podiums dans les grandes compétitions internationales (JO, championnat du monde). mais au delà de ses titres et de ses performances, c’est sa simplicité et sa gentillesse qui sont les caractéristiques de cet athlète que l’on qualifie de « hors norme ».

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Lors d’un entretien récent en date du 7 novembre 2016 et publié dans la revue, Runners.fr, né pour courir, voici ce qu’il répondait en fin d’entretien

Un message pour conclure à toutes celles et tous ceux qui se demandent ce que la course à pied pourrait apporter dans leurs vies ?
Tout le monde doit courir ! Nos vies sont pleines de stress. Le meilleur moyen – le seul à mon sens ! – de combattre le stress et d’en éviter les effets négatifs est de courir. 30 minutes par jour, c’est suffisant. On peut laver son corps mais comment lave-t-on son esprit ? En transpirant ! Il suffit de lacer ses chaussures et d’enfiler des vêtements de sport. Et de sortir courir. Chaque jour de l’année. Avant le travail ou après le travail. Hommes et femmes. Courir doit devenir un point de repère universel.

Les 30mn fatidique !

Au delà du moyen prôné par Haile Grebeselassie, la course à pied, c’est le temps qui est à relever ici, les 30mn de pratique quotidienne d’activité physique. La course à pied peut très bien être remplacée par de la marche, de la natation, du vélo ou toute autre activité physique pratiquée  sans recherche de performance.

Des recherches de par le monde qui arrivent à la même proposition de 30mn d’activité physique journalière comme objectif à atteindre. Nous en avons déjà écho dans ce blog dans le cadre de plusieurs articles, c’est ainsi que :

  • les enfants qui ont trente minutes d’activités physique dans la journée sont moins stressé et plus attentif.
  • les enfants qui passent moins d’une heure par jour devant la télévision et les écrans d’ordinateur pratiquent leur 30mn d’activités physique quotidienne sont moins stressé et obtiennent de meilleurs scores aux tests attentionnels.
  • les adultes qui ont un temps d’activité physique quotidienne d’au moins 30mn par jour sont en meilleure santé que le reste de la population et qu’ils sont moins sujet au burn-out et à la dépression.

Quel type d’activité physique ? Pour certaines personnes et compte tenu des conditions de vie moderne, il est parfois très difficile voire impossible d’avoir un temps de pratique en continu de 30mn, qui plus est quotidiennement. Or dans plusieurs recherches, il a été montré que l’important était le cumul de l’activité physique dans la journée, dans ce cas, il est aisé d’arriver à un cumul de 30mn par jour, par exemple : prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, marcher entre le lieu de travail et le lieu d’habitation (ne serait ce que quelques minutes pour aller du lieu de travail à la voiture ou au transport en commun), prendre quelques minutes dans la journée pour aller marcher durant la pause déjeuner.  En prenant la question de cette manière, nous constatons qu’arriver à 30mn de pratique quotidienne se réalise aisément et ne réclame pas de changement conséquent dans les rythmes de vie.

Activités physiques + pratiques de pleine attention (médiation, pleine conscience, yoga, sophrologie, Vittoz…) sont les meilleures antidotes au sur-stress de notre vie moderne. Il suffit finalement de 45mn/jour pour se maintenir en bonne santé : 30mn cumulées d’activité physique quotidienne et 15mn de pratique de pleine attention continue ou discontinue.

Pour voir la totalité de l’article : http://runners.fr/lecon-running-haile-gebreselassie/

Raymond Barbry le 2 mars 2017